La gestion déléguée concerne 30 % des établissements et 50 % des détenus hébergés. Les premiers partenariats public-privé – PPP – ne sont d'ailleurs pas récents. Ils datent de 1987, car l'administration pénitentiaire avait anticipé.
En vingt ans, une prison gérée par l'État perd 85 % de sa valeur, contre 20 % lorsqu'elle est gérée par un délégataire. La gestion déléguée constitue donc également un indicateur de performance.
L'administration pénitentiaire travaille en tout cas à affiner les indicateurs de performance, qui permettent de mieux gérer les placements sous écrou en privilégiant les types d'établissements selon les catégories de la population carcérale, tels les mineurs. Ces indicateurs seront à votre disposition l'année prochaine.