En ce qui concerne la vidéo-protection à Paris, j'ai accéléré le Plan 1 000, qui vise à installer 1 000 caméras supplémentaires sur la voie publique, en raccourcissant son délai d'exécution. À la suite de différentes agressions j'ai demandé aux directions de la RATP et de la SNCF la mise en place d'un plan d'installation de caméras très performantes, qui s'attaquera d'abord à toutes les gares et stations de métro, puis aux rames elles-mêmes. Il s'agit donc d'un très vaste plan pour la réalisation duquel j'ai demandé aux responsables d'aller le plus vite et le plus loin possible. Des caméras ont du reste été déjà installées Gare du Nord, à la mezzanine. Vous m'aviez du reste accompagnée au centre de contrôle et aviez pu alors constater la qualité des images et le suivi de groupes de personnes que permettaient ces caméras.
Quant à la police du Grand Paris, je vous réponds favorablement puisque la délinquance au centre de Paris, notamment celle liée au trafic de drogue, est commise en grande partie par des personnes issues des environs de la capitale qui, jusqu'à récemment, s'employaient à jouer avec les limites territoriales d'exercice de l'action de la police parisienne.
J'ai donc, d'une part demandé aux préfets des différents départements de la région parisienne d'assurer une meilleure coordination des différentes actions et de faire régulièrement le point, d'autre part décidé d'étendre certaines compétences du préfet de police de Paris, notamment dans les domaines de la circulation, des transports et des grands événements sportifs du Stade de France, dont la sécurité n'est désormais plus assurée par les effectifs du « 93 », mais par la préfecture de police de Paris, ce qui permet de maintenir un dispositif de sécurité dans l'ensemble du département. Ainsi, dans les domaines où la délinquance est la plus mouvante, nous procédons à une répartition des forces de l'ordre permettant de rendre leur travail plus efficace.