C'est un problème dont je m'étais occupée en tant que ministre de la défense. Nous avions alors réussi, en réorganisant le dispositif, à réduire le nombre de gendarmes mobilisés par les transfèrements – nous avions notamment concentré ceux qui se déroulent la même journée. Les techniques de la vidéotransmission et une révision générale de toutes les missions indues devraient nous permettre d'aller encore plus loin. Cela implique des aménagements, notamment dans les prisons, mais il existe une volonté conjointe d'agir en la matière.
Le gain escompté s'élèverait à quelque 500 ETP, soit une réduction, pour la gendarmerie, de l'ordre de 25 % du poids de la mission des gardes statiques.