À l'époque où nous avons débattu du sujet en commission des affaires culturelles, cher Hervé Féron, nous n'avions pas connaissance de l'ensemble d'un texte dans lequel figureront également les dénominations « Campus France » et « France Expertise ».
Le nom « Institut français » donne une visibilité plus forte. Nous nous sommes tous plaints du morcellement de l'action française à l'étranger, mais le mot France est aussi un beau mot, porteur d'un message universel et évocateur du pays des droits de l'homme. « Campus France », « France Expertise » et « Institut français » forment ainsi un bloc relativement homogène. Faisons donc attention.
En outre, s'il existe des instituts Goethe et Cervantès, n'oublions pas le British Council. Si certains pays retiennent le nom d'un auteur célèbre, d'autres retiennent le seul nom de leur nation. Aussi prestigieux soit Victor Hugo, est-il bon de réduire l'action extérieure de l'État à un seul auteur français ?
Nous pouvons donc nous interroger sur l'opportunité d'un tel amendement.