…vous rappeler que vous avez été excessif.
Je voulais donc dire clairement que les dispositions de cette étude d'impact sont obsolètes.
Pour le reste, j'enregistre certaines critiques. Ce texte n'est pas d'or pur ; il est imparfait. Mais son élaboration a duré trois ans et demi, ne me dites pas que nous sommes dans l'improvisation ! C'est le temps qu'il a fallu pour venir à bout des résistances et, croyez-moi, il en reste encore où vous l'imaginez et même ailleurs !
Nous n'avons pas fait passer d'un seul coup 8 000 agents culturels de l'autre côté, si j'ose dire, de cette barrière. Nous les avons maintenus, pour un temps. Pendant au plus trois ans, ils ont la possibilité de s'occuper de tout le réseau dans une agence.
Dernier point : vous me reprochez de ne pas avoir suffisamment de financements. Comme si je ne le savais pas ! Savez-vous quel est le financement d'État du British Council ? C'est 223 millions d'euros. Et celui du Goethe Institut ? C'est 250 millions d'euros. Savez-vous quelle est la contribution financière de l'État au réseau français ? Elle s'élève à 350 millions d'euros.
Ne me dites pas que nous n'avons pas fait de progrès : voilà les chiffres !