Au sein même de l'agence appelée à orchestrer les engagements financiers de la France, notamment en Afrique, le choix élyséen est perçu comme l'énième camouflet infligé aux partisans d'une rénovation volontariste de la relation entre Paris et la sphère subsaharienne. Où sont les déclarations du Président de la République en janvier 2007 sur la République irréprochable et sur son engagement de mettre fin aux réseaux de la Françafrique ?
D'autant que M. Zérah, par ailleurs conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, a été vigoureusement soutenu par l'avocat Robert Bourgi, conseiller officieux de la présidence et « marabout en chef » des réseaux de la Françafrique. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)