Monsieur le président, monsieur le président de la commission des affaires étrangères, messieurs les rapporteurs, mesdames et messieurs les députés, depuis dix ou vingt ans, combien de discours ont été prononcés sur le rayonnement de la France dans le monde ? Aujourd'hui, pour la première fois, l'occasion nous est donnée de faire plus qu'un discours : grâce à vous, nous pouvons faire changer les choses.
Le diagnostic est connu et, je crois, largement partagé : il y a dans le monde un immense besoin de culture française, d'expertise française, de formation, de création, d'échanges, de débats. Mais notre offre, l'offre de la France, n'est pas toujours à la hauteur de la demande.