On ne peut pas traiter l'agriculture en tant que telle, à travers quelque filière que ce soit, si l'on n'accepte pas en même temps de considérer que cette activité s'inscrit dans une logique, que nous avons tous approuvée ici : celle du développement durable.
Comment concilier les deux ambitions ? Entre l'amendement de M. Le Fur, qui a été adopté par la commission, et la position défendue par nos collègues de l'opposition, il y a un juste milieu : ce sont les deux amendements que nous avons déposés et qui semblent de nature à concilier les points de vue. Le ministre nous donnera son avis.
De quoi s'agit-il ? Monsieur Le Fur, vous avez raison sur les délais. Réglons donc le problème. L'amendement que nous proposons ramène les délais à un an, contre deux ans et même plus – un orateur a parlé de quatre ans. Cela n'aura aucune conséquence en termes d'environnement et ne soulève aucune difficulté sociétale.
Sur les seuils, il faut ouvrir la discussion. Lorsque j'ai pris connaissance de l'initiative de Marc Le Fur – j'étais ce jour-là à la commission mixte paritaire sur le Grenelle 2 –, j'ai considéré qu'elle était bonne. Je suis comme M. Peiro – nous sommes tous deux périgourdins, nous sommes même voisins en Dordogne.
Monsieur Le Fur, vous avez développé avec beaucoup de talent et d'intelligence des arguments qui ont su convaincre, même nos collègues du Nouveau Centre (Rires)…