Si l'on ne réagit pas, les importations provenant d'élevages de ce type vont se généraliser et les filières françaises finiront par être complètement déstabilisées, en amont comme en aval.
La solution radicale consisterait à dire : « Supprimons les cochons, il n'y aura plus de pollution ! » Peut-être est-ce ce que souhaitent certains, comme cela a été le cas dans d'autres secteurs, notamment dans l'industrie. Ainsi, dans le Tarn, on n'a pas trouvé d'autre solution, pour régler le problème de la pollution du Dadou et de l'Arnette à Mazamet par les industries de mégisserie et de délainage, que celle consistant à fermer les usines !
Je pense que Jean Dionis du Séjour a raison de dire qu'il faut trouver un compromis entre les légitimes exigences environnementales et la nécessité de préserver l'outil de production et ses filières ; j'espère que nous y parviendrons en maintenant cet article, éventuellement sous une forme améliorée. En tout état de cause, nier le problème de la distorsion de concurrence n'est pas le résoudre.