Je tiens à souligner la qualité de ce rapport mais je partage l'avis de Mme Marie-George Buffet et M. Marcel Rogemont selon lequel il sera plus facile de trouver des investisseurs pour financer de grands équipements dans les grandes villes telles Saint-Denis que dans des villes plus petites ; s'il n'y a pas un développement économique important autour des projets, les stades ne seront pas construits, ces derniers produisant des effets de levier économique au-delà de leur environnement immédiat et je vois donc mal l'implantation de stades au milieu des champs. Je confirme pour ma part la nécessité d'une polyvalence de ces équipements mais je crains que les temps d'installation des spectacles et leur durée de programmation soient souvent incompatibles avec celle des manifestations sportives dont la gestion est incertaine car dépendant des résultats des matches. Quant au financement des opérations, le financement de l'État me paraît indispensable pour assurer une équité sur tout le territoire. Je terminerai mon intervention par une question : bien que la candidature de Paris aux Jeux Olympiques n'ait pas été retenue, que deviennent les projets d'équipements sportifs qui devaient être créés à cette occasion et plus précisément qu'advient-il du projet de construction d'un vélodrome à Saint-Quentin-en-Yvelines ?