Le mécanisme de double plafonnement que vous proposez équivaudrait pratiquement à remettre en cause la prise en charge pour revenir au régime des bourses. Par ailleurs, la prise en charge n'est pas la cause unique des difficultés financières de l'AEFE et de sa recherche de nouveaux financements : il y en a d'autres, notamment le transfert à l'Agence de la compétence immobilière sans compensation de l'État, dont il faudrait parler également. Non que je ne partage pas votre point de vue quant aux effets pervers de la prise en charge : il est urgent de l'aménager, voire de la remettre en cause. Mais il ne faut pas pour autant négliger l'incidence d'autres décisions qui compromettent elles aussi l'avenir financier de l'Agence.
Par ailleurs, si on veut, conformément aux préconisations du Président de la République, continuer à faire preuve d'ambition pour l'enseignement français à l'étranger, ne faudrait-il pas assigner des objectifs à la stratégie de diversification que vous prônez et à la diversité même de la gestion des établissements de la MLF, afin de donner à l'ensemble de ces actions un sens, une lisibilité et une cohérence, notamment sur le plan financier ?