Je partage le constat qui vient d'être fait, car les faits et les chiffres sont incontestables.
En matière de temps de travail, la direction de la Sécurité civile considère qu'il s'agit d'un problème qui relève d'une dimension nationale qui dépasse le seul cas particulier du monde sapeur-pompier.
Deux points importants doivent être étudiés, et j'observe que de nombreux présidents de services départementaux et de conseils d'administration y sont prêts. Tout d'abord, la question de l'accroissement du nombre de jours de garde par an se pose avec de plus en plus d'acuité. Je note que plusieurs départements ont commencé à les porter de 89 à 98.
Certains départements ont même mis en place un mécanisme de compensation tendant à améliorer les conditions de logement des sapeurs-pompiers, ceux-ci acceptant en échange d'effectuer dix ou quinze jours de garde supplémentaires. Cette action est intéressante et mérite qu'on la développe.