Les gardes de vingt-quatre heures présentent l'avantage de n'être décomptées que seize heures et elles sont donc plus avantageuses pour le service en termes de présence, mais aussi par rapport aux gardes de douze heures qui comptent une heure pour une heure et pendant lesquelles on a intérêt à faire travailler les gens la nuit, sans quoi ils ne sont pas rentables dès qu'ils ne sortent pas en intervention.
Vous avez relevé tout à l'heure le faible nombre d'interventions par garde. Un sapeur-pompier professionnel n'effectue pas plus de trois à cinq heures d'interventions par période de garde. Si on les paie douze heures pour cela, ce sera encore moins rentable.