Incontestablement : il a apporté une bouffée d'oxygène en trésorerie. Ce sont les entreprises industrielles qui effectuent plus de 90 % de la recherche-développement – 70 % pour l'industrie lourde et 20 % pour celle du logiciel. Or, c'est le secteur industriel qui a le plus souffert de la crise. Si l'on revenait à un remboursement à l'année n+3, et non n+1 comme aujourd'hui, s'ensuivraient de grosses difficultés de trésorerie. Ce remboursement anticipé n'est pas un cadeau fait aux entreprises. C'est le remboursement avec un décalage de trois ans qui constituait une anomalie.