Nous avons écrit l'an dernier un rapport sur la mise en place de la LOLF dans un certain nombre d'établissements que nous avons repris au niveau des audits. Les établissements doivent progresser sur la qualité de leur processus budgétaire et dans les outils de suivi d'analyse de coût et d'activité.
Il existe aujourd'hui dans les universités un budget de gestion, un budget par activité, les activités étant les programmes LOLF qui ne donnent pas lieu, en général, à analyse. On établit un budget en début d'année, qui n'est jamais analysé sous cette forme. D'ailleurs, le moment de l'examen du compte financier est essentiellement technique et ne donne lieu à aucun retour sur les éléments économiques et les éléments d'activité.
Les établissements mettent en place des comptabilités analytiques pour pouvoir apprécier, par exemple, le coût d'un contrat. Si elles travaillent sur des micro-objets, il est aussi important d'établir une macro-analyse en matière de fonction – que coûte la formation ? La recherche ? Il ne faut pas tomber dans la définition d'objets trop fins, car on a besoin de données d'activités suffisamment agglomérées pour permettre le pilotage de l'établissement, et accessoirement fiabiliser la remontée d'informations dans les programmes LOLF.