Si la loi distingue la nature des crédits - masse salariale, fonctionnement, investissement -, les moyens ne doivent pas être alloués en fonction de la nature des crédits, mais de leur destination - formation et recherche, conventionnellement 50 % chacun -.
Les critères ne doivent pas être les mêmes pour la formation et la recherche. Il convient de privilégier un critère simple à l'activité pour la formation – à terme, le passage de l'examen, et non plus l'inscription –. Cette dotation globale par étudiant doit respecter la contrainte budgétaire, dès le départ, sans distinguer entre la licence et le master – le doctorat pourrait être financé dans le cadre de la recherche –. C'est en général le système retenu en Europe.
La part de la performance dans ce domaine devrait représenter 5 à 10 % de l'ensemble de l'enveloppe allouée à la formation - elle est d'environ 3 % aujourd'hui, masse salariale comprise -.