Beaucoup d'établissements français possèdent des sections internationales, et pas seulement dans les régions frontalières. Quant à la qualité de l'enseignement de l'anglais en France, sans vouloir offenser quiconque, elle n'est ni pire ni meilleure que celle du français en Angleterre ou en Allemagne… Si l'Union européenne ne devait s'occuper que d'une seule question en matière d'éducation, ce devrait être de l'apprentissage des langues. D'où d'ailleurs l'intérêt des sections internationales, pour autant que celles-ci ne soient pas dévoyées. En Alsace, nous avons essayé d'en mettre en place de la maternelle à la terminale, mais nous nous sommes heurtés à de multiples difficultés, tenant, entre autres, il faut l'avouer, à la stratégie de certains parents qui ne mettent leurs enfants dans ces classes que pour avoir l'assurance qu'ils soient dans une « bonne » classe et qui, une fois leurs enfants parvenus à une certaine maîtrise de la langue étrangère, ne voient plus l'intérêt que les enseignements soient poursuivis dans cette langue.
J'aimerais, madame, messieurs, connaître votre opinion sur le financement du réseau d'enseignement français à l'étranger en partie par le mécénat. Pensez-vous que le régime fiscal français actuel est adapté ?