Nous avons également dû gérer l'absence des recettes de cessions de fréquences : nous n'avons rien perçu alors que nous espérions 600 millions d'euros.
En raison de la structure des dépenses du ministère de la Défense, une partie non négligeable des gains de désinflation concerne les dépenses d'équipement. De fait, ces gains ont bénéficié plutôt au programme d'armement – le programme 146 – qu'au fonctionnement courant du ministère et à ses dépenses immobilières.
L'indice de la construction ne s'est pas infléchi en 2009 dans les mêmes proportions que l'inflation. C'est la raison pour laquelle, je le répète, nous contestons le montant du gain lié à la désinflation avancé par le ministère du Budget.