Nous estimons que dans un premier temps, l'utilisation du CIR par le groupe laissait à désirer. Nous vous communiquerons la correspondance que nous avons échangée sur ce point avec les responsables de l'entreprise.
À notre sens, les représentants syndicaux devraient pouvoir vérifier l'emploi des subventions publiques par le groupe. Si elles visent à diminuer le coût de la recherche en France, elles ne sauraient être considérées simplement comme du « cash » pour l'entreprise.
La preuve que notre intervention auprès de Mme Lagarde était justifiée est qu'elle a modifié la situation.
Le CIR serait une bonne mesure s'il rendait la recherche française compétitive, mais nous déplorons, en tant que représentants du personnel de Rhodia, que l'augmentation des sommes versées au groupe s'accompagne en fait d'une diminution du nombre de salariés dans le secteur de la recherche.