Quand l'état-major des armées a jugé nécessaire d'équiper les soldats d'un système de radio, la DGA a demandé à la DGSIC, qui s'appelait alors bureau militaire national des fréquences (BMNF), de désigner les bandes ad hoc. En fonction des orientations fixées alors par l'UIT et la CEPT et des fréquences attribuées à la Défense, le BMNF a fait trois propositions. La solution qui nous semblait préférable n'a pas été retenue. En 1998, la bande du dividende faisait déjà l'objet de pressions de l'UIT, par l'intermédiaire de la conférence mondiale des radiocommunications. Sentant le risque, nous avions proposé de développer le système sur une bande plus large, englobant le dividende numérique. Mais il aurait fallu développer une technologie vraisemblablement très onéreuse et qui n'était pas instantanément disponible. Il a donc été décidé de déployer le système Félin sur une bande qui, malheureusement, ne s'est pas révélée très pérenne.