Nous suivons ce cas avec une vigilance toute particulière. Nous souhaitons non seulement que l'université de Strasbourg issue du rapprochement des trois universités actuelles voie le jour au 1er janvier 2009, ce qui est pratiquement acquis, mais qu'elle exerce des compétences nouvelles, ce qui suppose un accompagnement fort.
Le défi est pour nous, et pour l'université de Strasbourg, d'être ensemble dans cette démarche. Cela signifie que les critères d'allocation des moyens que nous avons évoqués pour la nouvelle université prennent en compte la diversité des composantes et la diversité des publics accueillis, afin que la globalisation trouve tout son sens. Dans un contexte tel que celui-ci, en effet, la globalisation est seule capable de permettre une gestion intelligente. Ce sont les priorités de l'établissement qui permettront localement de définir les objectifs et la manière dont les responsabilités devront être réparties entre les niveaux 1, 2 et 3 et, par voie de conséquence, de définir les moyens.
Nous ne pensons pas que les grandes universités devraient avoir un traitement particulier.