Nous en sommes là, au stade de notre analyse. Je m'explique : d'abord, l'ancien système prétendait le prendre en compte, mais ne le faisait pas ; ensuite, si nous acceptons un mécanisme automatique, nous retomberons dans un système dont nous ne voulons plus.
Comment apprécier la performance ? Faut-il l'apprécier de la même manière pour le niveau licence et pour le niveau master ?
Pour le niveau licence, nous travaillons sur l'indicateur de la valeur ajoutée. Il s'agit, compte tenu des publics accueillis, de mettre en perspective les taux de réussite escomptés et les taux de réussite constatés. L'exercice peut apparaître compliqué et là encore, la DEPP a été mise à contribution. Ce critère est-il pertinent ? Il nous semble en tout cas répondre à une des préoccupations que vous évoquiez tout à l'heure, la spécificité des publics accueillis et la capacité d'une université à réduire à la fois les taux d'évaporation et d'abandon – qui sont aussi les objectifs du plan licence.
Quel pourcentage accorder à la performance ? On nous a proposé 10 %. On nous a aussi proposé d'adopter un pourcentage plus faible pour la licence, par exemple 5 %, et plus fort pour le master, par exemple 20 %. Pour le niveau master, on prendrait en compte le nombre de diplômés et les taux d'insertion – insertion professionnelle ou poursuite dans un parcours doctoral.