Sur l'aspect social, ma réponse sera double : premièrement, dans les moyens du plan licence, nous avons opéré une répartition qui prend en compte la difficulté des publics accueillis, plus précisément les bacheliers qui entrent à l'université avec un retard d'un an ou plus. Les universités de lettres et de sciences humaines ont ainsi bénéficié fortement des premiers crédits du plan licence. Deuxièmement, nous avons la volonté d'assurer intégralement la compensation des droits d'inscription des étudiants boursiers, qui s'est faite jusqu'à présent de manière aléatoire et partielle, pour des raisons budgétaires évidentes. C'est important à souligner, dans la mesure où certaines universités sont dans une situation d'inégalité par rapport aux autres. Dans l'académie de Créteil, les étudiants boursiers peuvent représenter plus de 30 % des effectifs d'une université.
Faut-il prendre en compte d'autres éléments ? C'est autour du coût de l'étudiant que nous pensons déterminer l'ensemble des dotations des universités. Nous n'avons pas, à ce stade de nos réflexions, envisagé d'autres critères.