La masse salariale concernant l'université dans sa globalité, une approche générale me semble la plus adéquate. C'est au président de l'université de parvenir à faire vivre les différentes composantes de son établissement. L'université est un tout irréductible à la somme des unités qui la composent. Avec la transparence, le fléchage des moyens ne devrait plus être à l'ordre du jour.
Par ailleurs, deux conditions sont à mon sens nécessaires pour régler la question des inégalités : des moyens à la hauteur de l'augmentation des effectifs accueillis lorsque des dérives ont commencé à se produire – en l'occurrence en 1997 et 1998 –, ainsi qu'un redéploiement des moyens entre les universités qui sont le mieux dotées et celles qui ne le sont pas. Je précise toutefois qu'il n'y pas d'université sur-dotée puisqu'un effort de rattrapage majeur est aujourd'hui engagé et qu'il faudra sans doute mettre à profit les ressources complémentaires mobilisées aujourd'hui et pour les quatre ans à venir en faveur des universités afin de parvenir aux équilibrages souhaités.