Nous vous remercions, Messieurs, d'avoir répondu à notre invitation.
Une polémique s'est esquissée par voie de presse à la suite des auditions d'hier mais je tiens à préciser qu'aucune structure n'a été mise en cause. Nous essayons simplement, dans l'esprit de la MEC, de parvenir avec vous à un constat partagé quant à une meilleure attribution des moyens à l'université afin d'en améliorer l'efficacité et l'efficience.
Tous les dispositifs imaginables échoueront si l'on ne tente pas d'abord de réduire les inégalités entre les universités. Comment expliquer une pareille situation ?
En outre, l'autonomie de l'université n'oblitérant en rien le droit de regard de l'État sur l'efficacité des politiques universitaires, d'où proviennent les dysfonctionnements de l'évaluation ?
Les dotations des universités sont par ailleurs fondées sur trois ressources principales : la gestion de la masse salariale, la dotation globale de fonctionnement et, enfin, le contrat. Comment envisagez-vous dans ce cadre la répartition de la nouvelle allocation de moyens, sachant qu'il importe de distinguer la formation de la recherche ?