Sur ce sujet, je ne peux que m'exprimer à titre personnel. Il me paraîtrait sain qu'ils s'accordent sur la partie concernant les services. Dans la mesure où nous nous dirigeons vers l'externalisation d'une partie de nos réseaux militaires, une partie du métier aujourd'hui effectué par des militaires ou des civils de la défense devra être confiée à un prestataire extérieur. Il y a complémentarité entre les travaux que conduit EADS en France pour les réseaux cellulaires de l'infrastructure nationale partageable des transmissions (INPT) du ministère de l'Intérieur – au sein de laquelle le ministère de la Défense va entrer – et ce que fait Thales dans les réseaux de transport fortement résilients en fibre optique pour la défense. Le secteur comporte aussi un troisième grand acteur, Orange. Ce sont là les trois principaux acteurs de confiance avec lesquels l'État pourrait instaurer un partenariat de longue durée au profit des différents ministères. Aujourd'hui, si l'on constate un début de rapprochement en matière de réseaux, en matière de satellites la concurrence est frontale.
Cela dit, un appel à candidatures a été lancé pour le projet Nectar. Les opérateurs vont recevoir, probablement d'ici la fin du mois, le cahier des clauses techniques.