Outre les difficultés budgétaires, nous sommes très sensibles aux modifications de périmètre ministériel. Dans la sphère du social, le seul ajout d'un ou deux secrétaires d'État nous oblige à supprimer des crédits de fonctionnement sur des fonctions facultatives. Or la marge de manoeuvre est étroite puisque 90 à 95 % de nos dépenses sont obligatoires. En 2008, les annulations de crédits de fonctionnement pourraient représenter quelques 5 millions, avec pour conséquence une diminution de 1 à 2 millions de crédits d'investissement immobilier. Nous devrons donc automatiquement différer une opération.
Nous pouvons bâtir une stratégie immobilière pluriannuelle à condition que des décisions nouvelles ne viennent pas contredire nos choix. Premier exemple, nous avions pour projet de réunir toute notre administration centrale à la tour Mirabeau et d'installer nos commissions satellites à la plaine Saint-Denis. Le transfert à Bercy de la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle, la DGEFP, nous a fait abandonner ce site mais la création de tout nouveau satellite dans la sphère du travail nous contraindra à rechercher une nouvelle solution. Deuxième exemple, nous avions prévu de nous séparer de l'immeuble de la rue Lecourbe. Mais les locaux de la rue Saint-Dominique, où nous pensions installer les bureaux du cabinet, sont provisoirement occupés par des services de l'Élysée et par la commission de M. Balladur.