Si ces étudiants se détournent de la France, c'est que l'accueil qui leur est réservé dans les ambassades et dans les consulats est globalement mauvais. Cela fait des années que nous le disons, mais cela n'évolue pas, hormis quelques progrès dus à CampusFrance. Les efforts doivent d'abord porter sur ce point ; les régions pourront ensuite considérer cette question.
Reste qu'il est fondamental que les étudiants que nous accueillons aient reçu au préalable une formation en français. L'université de Bordeaux va interrompre un programme de coopération avec la Chine car elle ne veut plus recevoir d'étudiants en médecine incapables de demander en français « Où avez-vous mal ? »…