Ma réponse sera brève : l'enseignement français à l'étranger fait partie des missions régaliennes de l'État et, en l'état actuel de leurs finances, il n'est absolument pas dans les projets des régions de soutenir ce secteur. S'il arrive qu'elles interviennent, ce n'est que de manière très ponctuelle. Par exemple, la région Champagne-Ardennes finance un poste d'assistant de français en Russie tandis que la région Ile-de-France aide le lycée français de Jérusalem.
En revanche, nous voyons d'un assez mauvais oeil que l'État puisse se désengager de l'enseignement français, puisqu'il constitue la base du rayonnement culturel et que nos marchés et notre développement économique en dépendent. Cela dit, les régions sont fortement investies dans le soutien à la francophonie.