Je souscris à ce qui vient d'être dit : nous travaillons en permanence en partenariat dans le domaine du FLE et la mise en commun des moyens dont nous disposons prévient toute gabegie. Je rappelle, de surcroît, que notre budget est en la matière inférieur à 500 000 euros, y compris en intégrant les salaires et les loyers. Par ailleurs, nous bénéficions de crédits extérieurs, de l'Union européenne, et surtout, à hauteur de 330 000 euros, auprès de nos partenaires institutionnels francophones.
J'ajoute que le tutorat qui me tient tant à coeur pourrait sans doute être mis en place grâce aux 693 départements de français de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) dont les étudiants sont très aguerris.
Enfin, le CIEP nous a demandé de concourir à l'intégration des migrants en les aidant à préparer le diplôme initial de langue française (DILF). La mairie du XVIIe arrondissement de Paris m'a aussi demandé si nous pouvions organiser une formation de formateur en France, le sous-titrage de nos émissions en dix langues pouvant se révéler également très utile dans notre pays. Il faut donc tenir compte du territoire national dans notre réflexion sur le FLE.