Monsieur de Pouzilhac, je suis d'autant plus heureux de vos propos sur la francophonie que ce mot, comme s'il était victime de connotations historiques négatives, est trop souvent absent des auditions relatives à l'action extérieure de la France. Je crains donc que, ce vocable tu, la belle idée francophone ne disparaisse et que les anglicismes ne se multiplient. Si nous ne pouvons plus rêver à une hégémonie de notre langue, ne doit-on pas se battre pour qu'elle devienne la deuxième langue la plus parlée sur la planète ? Ne devrions-nous pas de surcroît nous montrer plus déterminés à relever fièrement ce flambeau éclairant nos valeurs et notre histoire et contribuant à former tant de personnes ?
En outre, si je me félicite de l'étendue du champ d'action des chaînes que vous représentez, ne pensez-vous pas que des progrès sont encore à réaliser afin de créer plus de synergies avec, par exemple, l'AEFE, les alliances françaises ou les centres culturels ?
Enfin, au-delà de la complémentarité dont il a été question, ne peut-on accroître la cohérence de l'ensemble du système afin notamment de mieux couvrir les territoires tout en tenant compte de la spécificité de chaque situation nationale ?