La gouvernance ne doit-elle pas obéir tout simplement à l'intérêt général et chercher la meilleure manière de le servir ? Lorsque l'on ne fait plus la différence entre le point de vue de l'élu, censé exprimer l'avis d'une majorité, et celui des particuliers qui, bien que regroupés sous une forme associative, ne représentent qu'une somme d'intérêts individuels, c'est l'idée même d'intérêt général qu'il devient difficile de faire valoir.
La formalisation doit faire en sorte que les notions d'intérêt général et d'utilité publique ne soient jamais perdues de vue dans les procédures complexes, sources de contentieux. Ce n'est pas le contenant qui doit déterminer le contenu, mais l'inverse. La hiérarchisation des points de vue est à cet égard essentielle.