Au nombre de nos 6 500 titulaires, nous comptons 1 200 expatriés, mais aussi plus de 5 000 résidents. Nous devons améliorer leur situation mais aussi être plus exigeants à leur égard. Les établissements français à l'étranger ont tous l'obligation de définir des « projets d'établissement » répondant à leur mission. Nous devons donc pouvoir recruter les résidents dotés de compétences particulières correspondant à ces projets spécifiques. Or, la notion de profil est une question à laquelle les représentants du personnel sont très sensibles car elle peut entrer en conflit avec les barèmes établis. Pourtant, le sujet est d'une grande importance si l'on veut maintenir ces titulaires.
Il faut aussi travailler à une forme de mobilité. Le terme inquiète et je conçois qu'il soit difficile d'obliger les résidents à rentrer en France comme on le fait pour les expatriés. Au moins devrait-on réfléchir, pour ces personnels, à l'organisation de stages longs en France – par exemple sur le modèle du programme Jules-Verne mis au point par le ministère de l'Éducation nationale pour développer la mobilité européenne et internationale des enseignants de France.