La situation évolue en profondeur, et il faut bien voir que ce qui se passe aujourd'hui ne se serait certainement pas passé il y a un an.
On ne peut pas révolutionner d'un coup une situation qui date de plusieurs dizaines d'années, pour ne pas dire davantage. On peut comprendre qu'une administration gestionnaire ait le sentiment de puiser dans sa chair vive lorsqu'elle mobilise les crédits qui permettent de réaliser une opération immobilière et qu'elle s'en sente ensuite propriétaire. Maintenant, il lui est dit, du jour au lendemain, qu'elle n'est plus que locataire. Il est normal que cela ne se passe pas tout seul.
Les décisions fortes que vous appelez de vos voeux existent. M. Copé puis M. Woerth en parlent de manière très régulière et il ne se passe pas un mois sans que nous évoquions ce sujet devant les TPG lorsque nous les réunissons. Il ne faut pas oublier qu'il n'était pas possible de réunir les services des domaines il y a encore un an, puisque ces services n'existaient pas : il y avait des fonctions domaniales éclatées entre différents services.