Je souscris tout à fait, M. le président, à votre conclusion.
Les affaires de l'Imprimerie nationale, de la Maison de la francophonie et, plus récemment, la demande récurrente du ministère de la Culture d'implanter la direction de la Musique, de la danse, du théâtre et du spectacle – DMDTS – dans le Louvre des antiquaires et, depuis hier à Beaubourg, montrent que les ministères se comportent encore en quasi-propriétaires et qu'il n'est pas encore entré dans les mentalités que l'État était, depuis la mise en place de France Domaine, le propriétaire unique. Quelle autorité France Domaine a-t-il l'impression d'avoir acquise face aux ministères ? À l'occasion des deux contrôles sur pièces et sur place que j'ai effectués en septembre 2007, les réponses qui nous ont été remises par écrit au questionnaire que nous avions adressé au sujet des opérations que je viens de citer ont été, en substance, que France Domaine n'avait pas à s'en mêler.
Je viens d'apprendre, par des coupures de presse irlandaise – je suis président du groupe d'amitié France-Irlande depuis de longues années – que la France avait l'intention de vendre son ambassade en Irlande : le bâtiment principal pour 60 millions d'euros et un bâtiment qui abritait des services administratifs pour 20 millions d'euros. Il est d'ailleurs curieux que les chiffres soient déjà annoncés puisque la France vient seulement de mettre en vente. Ce n'est pas une petite opération. Qui en avait entendu parler ?