Pour parvenir à ce résultat, la première étape a été de standardiser les définitions, par exemple celles de l'occupant ou de la surface occupée par agent.
La deuxième étape a été de créer une base de données homogène et cohérente – ce qui est d'autant plus faisable ici que l'on en est au début de la centralisation. Cette base, commune aux ministères – qui ont obligation d'y entrer toutes informations utiles, depuis le nombre de mètres carrés, d'agents et de postes de travail jusqu'à la consommation énergétique de chaque immeuble –, est gérée par l'Office of Government Commerce qui dépend du ministère du Trésor, et elle est à jour.
Une fois ces deux étapes accomplies, il a alors été possible de mettre en place des batteries d'indicateurs clés qui permettent d'aider à la définition d'une stratégie, d'en suivre la mise en oeuvre et de mettre en place des actions correctrices, mais également de faire passer les décisions difficiles : dans une phase de réduction du nombre de mètres carrés par ministère, si la moyenne d'une administration est de 50 mètres carrés par agent, il est plus facile de faire comprendre, si la moyenne générale est de 23, qu'il y a un effort à faire.