Le dossier du transfert du ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durables, que j'ai suivi personnellement et qui n'a pas encore abouti à l'heure actuelle, est riche d'enseignements. Nous avons établi, il faut le souligner, d'excellentes relations avec France Domaine pour ce qui est du traitement de la demande des utilisateurs. Le discours très clair qui nous est tenu est en phase avec la politique générale souhaitée par le Gouvernement en matière de modernisation de l'immobilier public. Les responsables de France Domaine sont très au fait de la question de la rationalisation des installations et des coûts, et ils font preuve d'une grande volonté.
Il est en effet essentiel que l'État parvienne à déterminer le coût réel de l'immobilier pour l'utilisateur. En l'occurrence, la référence n'est pas le prix du mètre carré, mais celui du poste de travail. Or les utilisateurs souhaitent s'en tenir à leur schéma actuel d'organisation, avec une surface moyenne de 23 ou 24 m2 par personne, contre 16 ou 17 m2 pour une entreprise dans un bâtiment moderne, ce chiffre pouvant même être ramené à 13 m2. C'est donc là que se trouve le gisement d'économies. On en est plus conscient à France Domaine que chez les utilisateurs, ce qui crée des dissensions. En général, nous sommes missionnés à la fois par l'utilisateur et par France Domaine, si bien que nous avons deux cahiers des charges et deux sources d'information parallèles.