En elle-même, la règle de l'annualité budgétaire n'est pas un problème : c'est une simple excuse. Il n'y a aucune difficulté à concevoir un projet stratégique à moyen terme, qui se décline en autorisations d'engagement puis se réalise chaque année en crédits de paiement budgétaires. On ne peut expliquer l'absence de vision stratégique à moyen terme sur tel ou tel sujet par le fait que le Parlement ne vote le budget qu'annuellement. Il ne devrait pas être si compliqué de transposer à la politique immobilière ce que l'on fait pour le financement des équipements militaires, qui se déroule sur une vingtaine d'années.