Mes remarques se fonderont sur deux expériences du groupe dont je fais partie.
Tout d'abord, nous avons passé il y a un an et demi un contrat cadre avec le ministère des Affaires étrangères à l'international, dans le but d'engager une professionnalisation et une rationalisation des décisions immobilières. Les vingt appels d'offres d'ores et déjà lancés traduisent l'accélération de la prise de conscience en ce domaine. Certains sont arrivés à terme, comme celui de l'ambassade de France à Athènes, d'autres sont en cours de mise en oeuvre.
La deuxième expérience concerne les études de valorisation de la Grande Arche pour le ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durables et la perspective de construction d'une tour à La Défense. Je n'évoquerai pas ici l'établissement possible des futurs bureaux du ministère de l'Immigration à Issy-les-Moulineaux.
Du point de vue de la stratégie, le temps est venu d'aborder la gestion de l'immobilier de l'État sous un angle beaucoup plus industriel que financier, en mettant en exergue les enjeux de gestion de mouvements, de bâtiments, de baux. On peut d'ailleurs considérer que cette prise de conscience est acquise.
Il convient également de bien opérer la séparation entre propriétaire et utilisateur, de manière à les responsabiliser par rapport à leurs engagements respectifs de résultats.
Il faut aussi préparer beaucoup mieux les projets en amont. C'est ainsi que l'appel d'offres initial en 2007 en vue d'une nouvelle résidence et de nouveaux bureaux pour notre ambassade à Dublin a été déclaré infructueux, tout simplement parce qu'il n'existe pas de biens de ce type à acheter en ce moment dans cette ville.