Ce sera une option.
Le pilotage des SIC – les systèmes d'information et de communication – posait problème, ce n'est pas un mystère. Ce secteur recèle un potentiel d'économies considérable : à l'horizon de trois ou quatre ans, nous pourrions réduire les coûts de 1,5 milliard. Michèle Alliot-Marie a créé la DIRISI, regroupant l'ensemble des SIC du ministère de la Défense, ce qui impose un effort de rationalisation considérable.
Elle a aussi créé la DGSIC mais sans la doter de pouvoir ni de moyens et en portant un civil à sa tête ; ce n'était qu'une autorité morale, considérée à l'aune de son budget et jugée éloignée des problématiques opérationnelles. J'ai choisi pour ma part de nommer à ce poste un militaire, reconnu comme l'un des meilleurs, l'amiral Christian Pénillard, et de regrouper progressivement entre ses mains tous les budgets des SIC. Auparavant, chaque armée s'ingéniait à développer ses propres systèmes, sans réfléchir à leur compatibilité avec ceux des voisins. Avec un patron unique, j'espère que nous sommes sortis de cette logique.
Les SIC constituent un très beau sujet d'étude pour un rapporteur spécial de la commission des Finances. Si le Parlement s'intéressait à la question, cela m'aiderait beaucoup à continuer de mettre de l'ordre.