Lors de mon entrée en fonction, j'ai constaté que la SNI se « faisait beaucoup de gras » aux dépens du ministère de la Défense et que notre politique immobilière pouvait être améliorée. J'ai invité le patron de la SNI à revoir les modalités des relations nous liant à elle, faute de quoi j'aurais dénoncé la convention et fait jouer la concurrence. C'est ainsi que nous avons gagné 200 millions d'euros et j'en suis fier. D'autant que, depuis 2007, nous pratiquons une politique immobilière un peu plus dynamique, en vendant des immeubles qui ont perdu leur utilité, en entreprenant de grands programmes de construction – notamment en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Île-de-France –, et en faisant évoluer les règles relatives à la situation de famille pour l'accès à un logement.
Votre description des recettes pour l'exercice 2009 est conforme à la réalité.
J'ajoute que France Domaine joue un rôle complexe ; mon collègue du ministère du Budget affirme que j'exagère mais c'est la vérité.