Quelle que soit la qualité de votre démonstration, M. le Secrétaire général, vous mettez quand même en cause l'objectif et la méthode de travail qui avaient été définis par la Mission d'évaluation et de contrôle. En caricaturant un peu vos propos, ils se résument, même si vous savez défendre vos sites de Rezé et de Nantes, par le raisonnement suivant : il n'y a pas de survie pour une administration centrale au-delà du périphérique et encore moins en province. Nous n'arrivons pas à sortir des chemins battus.
On peut en tirer un certain nombre d'enseignements, qui vont à l'encontre des démarches initiées par le rapport rédigé par M. Georges Tron, au nom de la MEC et voté à l'unanimité de celle-ci, et des travaux réalisés ensuite par le conseil de l'immobilier de l'État. On doit s'interroger à ce sujet. Vous allez être un exemple que beaucoup de ministères vont tenter de suivre. Nous allons auditionner dans quelques instants le ministère de la Culture. S'ils connaissent votre démarche, ils vont être encore pires que devant le CIE.