Je n'ai pas la réponse. Cependant, des expériences ont été tentées en commettant parfois des erreurs. À Pékin, on est passé par un établissement en gestion directe, alors que ce n'était pas nécessaire. Pour obtenir un effort de pure bonne volonté des entreprises, il aurait fallu disposer d'une capacité opérationnelle qui soit très bien établie. Or il y a eu des tergiversations de la part de l'ambassade, dans un contexte sûrement difficile. Quoi qu'il en soit, cela a permis aux entreprises de s'affranchir d'engagements qui avaient d'ailleurs été pris sans que rien n'ait été acté.
Le système de la Mission laïque française, dans lequel les entreprises sont clairement demandeurs et financeurs, fonctionne bien. Notre système AEFE n'a jamais eu cette clarté, et le dispositif de la prise en charge donne aux directions financières des filiales d'entreprises françaises de bonnes raisons pour ne pas s'impliquer.
On pourrait imaginer de demander aux entreprises de prendre exemple sur la République française. En effet, nos agents à l'étranger ayant des compléments familiaux supposés couvrir les frais de scolarité ne sont pas bénéficiaires de la prise en charge – cela peut d'ailleurs poser des problèmes puisque, parfois, le compte n'y est pas.