Nous avions envisagé d'acquérir ce portefeuille pour un prix de 520 millions d'euros environ et nous avions lancé un appel d'offres auprès des banques pour déterminer dans quelles conditions nous pourrions financer ce portefeuille par emprunt, à hauteur de 300 millions au plus. Il fallait au moins 200 millions de fonds propres. J'étais autorisé par mon conseil d'administration à investir la moitié des fonds propres de la Sovafim – soit 75 millions d'euros – dans cette opération. Au sein de la société commune, la répartition des fonds propres aurait donc été d'environ un tiers pour la Sovafim et de deux tiers pour la Caisse des dépôts. En même temps que nous négociions avec l'État, nous négociions entre nous le fonctionnement de l'entreprise commune que nous étions en train de constituer.