a rappelé, qu'en ce qui concernait la recherche et l'innovation, la France comptait à présent près de 70 pôles de compétitivité. Est-il bien sérieux d'avoir créé un seul pôle consacré aux énergies renouvelables, lequel, de plus, n'a pas été considéré comme un pôle à vocation mondiale et ne bénéficie pas des investissements les plus importants ? Est-il bien sérieux d'avoir dispersé sur le territoire des centres de recherche dont chacun ne se consacre qu'à l'un des aspects du problème, ici l'hydrogène, là les éoliennes, ailleurs la biomasse ? Ne conviendrait-il pas, en outre, d'accélérer une recherche coopérative au niveau européen ? Sachant que le développement durable est bien un développement, une croissance et non pas une décroissance, il importe de se donner les moyens scientifiques et technologiques de maîtriser ce développement.