Dès la création de l'Agence, nous étions favorables à une cotutelle du ministère des Affaires étrangères et de celui de l'Éducation nationale. On nous a même reproché, en tant que syndicalistes, d'avoir pactisé avec des parlementaires de droite en soutenant ce point de vue.
À nos yeux, le ministère de l'Éducation nationale doit être présent non seulement comme intervenant pédagogique ou financier, mais pour assurer un réel service d'éducation. Dans ce domaine, le personnel de l'Éducation nationale est plus compétent que celui des Affaires étrangères. Ainsi, quand un inspecteur général de l'Éducation nationale rédige un rapport, il le fait en toute indépendance. Ce n'est pas le cas de ceux qui sont rattachés à l'Agence.