Trois facteurs expliquent les bons résultats que vous avez rappelés. Les élèves des établissements français sont issus de milieux sociaux aisés et cultivés, ce qui les aide à mieux réussir leurs études. Le nombre d'élèves par classe est généralement réduit, ce qui, contrairement à ce que prétendent certaines hautes instances de l'Éducation nationale, n'est pas sans incidences sur les résultats scolaires. Enfin, l'effectif des personnels d'encadrement est généralement plus important dans ces établissements qu'en France.
Cependant, aucune étude de cohortes n'ayant été entreprise, au motif qu'elles sont trop compliquées à réaliser, nous ne disposons d'aucune statistique. Ainsi, les élèves en échec qui sortent de ce système ne sont pas comptabilisés. Quand ils rentrent en France, nous ne savons pas ce qu'ils deviennent. En outre, nous ignorons toujours les conclusions du rapport Schneiter et le contenu du plan stratégique présenté au conseil d'administration le 15 mars, qui, semble-t-il, ne suscite pas l'adhésion de Bercy.