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Intervention de Roger Ferrari

Réunion du 18 mars 2010 à 11h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Roger Ferrari, représentant du SNES :

Nous aussi, nous contestons le chiffre avancé par Mme Descôtes. À nos yeux, il faudrait beaucoup plus que 600 enseignants expatriés, car ils sont les seuls à pouvoir assurer la mobilité des personnels. Pour citer à nouveau l'exemple du Congo, à Pointe-Noire, pour sept postes de résidents déclarés vacants – ce qui témoigne de conditions de travail peu attrayantes –, on a reçu vingt et une candidatures, ce qui est dérisoire au vu du nombre moyen de demandes pour chaque poste d'expatrié.

Quand l'Agence a commencé à supprimer massivement les postes d'expatriés, la consigne était de maintenir un expatrié par discipline. Elle a considéré ensuite qu'il fallait un expatrié par groupe de disciplines. Aujourd'hui, le mot d'ordre est que l'on n'a plus du tout besoin d'enseignants expatriés. C'est pourquoi je suis sceptique à l'égard des chiffres officiels. Pour ma part, à défaut de pouvoir obtenir un expatrié par discipline, je considère qu'il faudrait au moins un expatrié par groupe de disciplines.

Si l'on veut éviter que des enseignants expatriés ne se promènent de postes en postes à travers le monde, il suffit de n'envoyer à l'étranger que des professeurs qui enseignent en France, et qui rejoindraient la France après cette expérience.

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