Certains recrutés locaux enseignent d'autres matières que les langues, par exemple les mathématiques. Mais la pédagogie à l'oeuvre dans le système éducatif local et celle d'un établissement français qui prépare au baccalauréat ne sont pas toujours les mêmes. Je l'ai observé au Liban, au lycée de Beyrouth, sous convention avec l'AEFE et géré par la Mission laïque : on peut enseigner les mathématiques en français sans pour autant appliquer la pédagogie des établissements français. Certains pays privilégient encore la répétition au détriment de la compréhension ou de l'expérimentation. D'où la nécessité de veiller à la formation des personnels locaux.