Mon organisation syndicale se préoccupe depuis longtemps de l'enseignement français, et plus particulièrement de son financement, questions dont je suis en charge depuis plus de vingt ans. J'ai ainsi participé, en 1990, à la création de l'établissement public AEFE, lequel nous conduit, depuis un certain temps, de déception en déception.
Nous déplorons, avec d'autres partenaires, le sous-financement, par l'État, de l'établissement public et un transfert de charges vers les usagers, c'est-à-dire les parents d'élèves. Il y a de quoi s'inquiéter s'agissant du rayonnement et de l'efficacité du réseau.
Alors que nous avions mis beaucoup d'espoir dans la création de l'établissement public, celui-ci ne remplit pas toutes ses missions, non pas parce que ceux qui le dirigent ne veulent pas les remplir, mais parce qu'ils n'ont pas les moyens financiers de le faire.